Babylone

Il y a en outre un rapport de fait qui peut se remarquer ; c’est que le temple de Jérusalem a été détruit et brûlé deux fois, l’une par Nabuchodonosor, l’autre par Titus ; et que les jours où ces deux événements arrivèrent étaient les mêmes que celui où le sceptre temporel de la France a été brisé ; c’est-à-dire le août. (Voyez Flavius Joseph, guerre des Romains Livre ch. . Traduction d’Arnaud d’Andilly) : Lorsque Tite se fut retiré dans l’Antonia, il résolut d’attaquer le lendemain matin, dixième d’août, le temple, avec toute son armée, et ainsi on était à la veille de ce jour fatal, auquel Dieu avait depuis si longtemps condamné ce lieu saint à être brûlé après une longue révolution d’années, comme il l’avait été autrefois en même jour par Nabuchodonosor, roi de Babylone. SECONDE PARTIE. De l’Homme.

C’est par ce double pouvoir que les prophètes accomplirent sur le peuple Hébreu l’acte de l’esprit qui les envoyait. Cet acte opéré, les prophéties cessèrent parmi les Hébreux, parce que le séjour mixte que nous habitons, soumet l’action même de l’esprit à des intervalles et à des opérations partielles, quoiqu’il n’y ait point de temps pour l’esprit : aussi après la captivité de Babylone qui avait confirmé, et réalisé les menaces des prophètes, l’oeuvre de ces prophètes paraît terminée, et ils ne répandent plus que quelques lueurs, et qui même se bornent à presser la structure du second temple, et le peuple est remis à lui-même pour lui laisser le temps de reconnaître la justice des voies rigoureuses par lesquelles il venait de passer. SECONDE PARTIE. De l’Homme.

C’est alors que ses prophètes se sentirent oppressés par la douleur des maux qui menaçaient non seulement Israël, mais tous les peuples prévaricateurs dont il était environné. C’est alors qu’ils furent chargés d’annoncer la colère du Seigneur à Ninive, à l’Égypte, à Babylone, et à toutes les îles des nations. SECONDE PARTIE. De l’Homme.