Anáfora de Addai e Mari

ANÁFORAS — Anáfora de Addai e Mari
Contribuição de Antonio Carneiro

Celebrada em aramaico na Igreja Apostólica Assíria, conhecida vulgarmente como Igreja Nestoriana.
Versões
*Português
**Anáfora dos Apóstolos Addai e Mari|nocache (tradução F.Taborda)
*Español
**Anáfora de los Apóstoles Addai y Mari|nocache (versión española por Felix Maria Arocena, en EphLit 121, 2007, pp.34-36)
*Français
**Anaphore des Apôtres Addaï et Mari (traduite à partir du Codex Mar’ Esa‘ya par Cesare Giraudo)
*English
**Anaphora of Addai and Mari|nocache, translated by A.Geston in “The Eucaristic Prayer of Addai and Mari” , Caledon Press, Oxford, 1992, pp.48-55.

Documentos:
*W.F. Macomber S.J., The oldest know text of the Anaphora of the Apostles|nocache, pp.358-371. edição bilíngüe em siríaco(?) e latim porém com notas em inglês. The Anaphora of Addai and Mari according to the manuscript of Mar Mar EÅ¡aya (with the Latin version of Macomber)
*Anaphora Apostolorum Addai et Mari|nocache, traduzido para o latim por Cesare Giraudo cf. La Struttura Letteraria pp. 325-327 baseada na edição crítica de W.F. Macomber S.J., The oldest know text of the Anaphora of the Apostles . Tradução do texto para o latim da Anáfora que a tradição da Igreja Caldaica denomina como “Anáfora dos Apóstolos”
*Chaldean Culture, The Anaphora of Addai and Mari: A Study of Structure and Historical Background by Bishop Sarhad Yawsip Jammo
*The Chiastic Structure of the Anaphora of Addai and Mari,Walter D. Ray, 1993, In:Studia liturgica Bd. 23, S. pp.187-193.
*HUGOYE: JOURNAL OF SYRIAC STUDIES :
**Volume 1 Number (January 1998) till Volume 13 Number 2 (Summer 2010) Volume Index
**Vol. 6, no. 2, July 2003 The Doctrina Addai as a paradigm of christian thought in Edessa in the fifth century, Sidney H. Griffith, Institute of Christian Oriental Research, The Catholic University of America, Washington, D.C. 20064.
*Vol. 9, no. 1, January 2006 Possible historical traces in the Doctrina Addai, Ilaria Ramelli, ilaria.ramelli@virgilio.it, Catholic University of Milan, Piacenza, Italy.
*Bibliografia sobre Addai em inglês:
**Phillips, G. Doctrine of Addai the Apostle, London, 1876.
**Macomber, W. “The Oldest Known Text of the Apostles Addai and Mari,” Orientalia Christiana Periodica vol. 32, 1962, pp. 335-371.
**Murphy, F. X. “Addai and Mari, SS,” in New Catholic Encyclopedia, vol.1, The American Univ. of America, 1967, p.123.
**Hadad, G. “The Mass of the Apostles and Mari: a translation from the Syriac with introduction and notes,” Ph. D. diss.., New York University, 1975.
**Spinks, B. D., Addai and Mari-Anaphora of the Apostles: a text for students , Nottingham: Grove, 1980.
**Addai. The Teaching of Addai, trans. G. Howard, Missoula, 1981.
**Gelston, Anthony , The Eucharistic Prayer of Addai and Mari, Oxford: Oxford University Press, 1992.
*Bibliografia sobre Mari em francês
**1. Apocryphes (APOCR 11), C. Jullien, F. Jullien, Les Actes de Mar-Mari. L’apôtre de la Mésopotamie, Brepols, 2001,176 p., ISBN: 978-2-503-51296-9.
***Les Actes de Mar Mari, présentés et traduits en français pour la première fois dans ce volume, ont été rédigés en syriaque au VI-VIIe siècle en Babylonie. Ils rapportent en 34 séquences le périple missionnaire de Mari, l’un des soixante-dix disciples du Christ, compagnon des apôtres de Jérusalem. Son apostolat en Orient est comparé à celui de Pierre et de Paul en Occident. Il est envoyé vers la terre de Babel par Addaï, l’évangélisateur d’Édesse ; son périple s’achève aux confins de la Perse, espace missionnaire de l’apôtre Thomas. Mar Mari et ses disciples implantent le christianisme dans les villes et villages à l’Est de l’Euphrate, dans toute la vallée du fleuve Tigre. Souvent en conflit avec les adeptes de Zoroastre, il guérit, exorcise, ressuscite des morts et prêche à tous (dans les cours royales, les assemblées politiques …). Loin des préoccupations christologiques des grands conciles sur la double nature du Christ, vrai Dieu et vrai homme, les Actes se font l’écho des inquiétudes de l’Église syro-orientale (abusivement appelée ‘nestorienne’) face à l’étendue des succès du manichéisme : par bien des indices, sous le calame de l’auteur, Mari apparaît comme la figure antithétique de Mani. Ce récit apporte également un éclairage décisif sur certaines minorités religieuses méconnues comme les baptistes. Si le nom Mar Mari (saint Mari) a peu d’écho en Occident, l’Orient chrétien lui a depuis longtemps associé une liturgie ; la cérémonie d’investiture du patriarche de l’Église de Perse s’achevait avec faste autour de ses reliques. Les listes de succession des évêques de Séleucie-Ctésiphon, la capitale, remontent en lignée directe jusqu’à Mar Mari. Aujourd’hui encore, la référence à cette figure fondatrice marque la mémoire et les traditions des chrétiens d’Iraq, d’Iran et diaspora — les Assyro-chaldéens.
**2. Les Actes de Mar Mari, l’apôtre de la Mésopotamie, introd., trad. et notes Christelle Jullien et Florence Jullien, Brepols, Turnhout (Belgique) collection Apocryphes , numéro 11, 2002, viii, 175 p., ISBN : 2-503-51296-8.
***Résumé: Actes apocryphes écrits en syriaque aux VIe et VIIe siècles. Ils rapportent en 34 séquences le périple missionnaire de Mar Mari, disciple du Christ, et l’implantation du christianisme à l’est de l’Euphrate et dans toute la vallée du Tigre. Ils se font l’écho des inquiétudes de l’Eglise syro-orientale face à l’étendue du succès du manichéisme, Mari apparaissant comme la figure antithétique de Mani.
***Quatrième de couverture:
****Les Actes de Mar Mari, présentés et traduits en français pour la première fois dans ce volume, ont été rédigés en syriaque au VI-VIIe siècle en Babylonie. Ils rapportent en 34 séquences le périple missionnaire de Mari, l’un des soixante-dix disciples du Christ, compagnon des apôtres de Jérusalem. Son apostolat en Orient est comparé à celui de Pierre et de Paul en Occident. Il est envoyé vers la terre de Babel par Addaï, l’évangélisateur d’Edesse ; son périple s’achève aux confins de la Perse, espace missionnaire de l’apôtre Thomas. Mar Mari et ses disciples implantent le christianisme dans les villes et villages à l’Est de l’Euphrate, dans toute la vallée du fleuve Tigre. Souvent en conflit avec les adeptes de Zoroastre, il guérit, exorcise, ressuscite des morts et prêche à tous (dans les cours royales, les assemblées politiques).
****Les Actes se font l’écho des inquiétudes de l’Eglise syroorientale (abusivement appelée ‘nestorienne’) face à l’étendue des succès du manichéisme : par bien des indices, sous le calame de l’auteur, Mari apparaît comme la figure antithétique de Mani. Ce récit apporte également un éclairage décisif sur certaines minorités religieuses méconnues comme les baptistes.
****Si le nom Mar Mari (saint Mari) a peu d’écho en Occident, l’Orient chrétien lui a depuis longtemps associé une liturgie. Aujourd’hui encore, la référence à cette figure fondatrice marque la mémoire et les traditions des chrétiens d’Iraq, d’Iran et diaspora — les Assyro-chaldéens.
**Series:
***Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium, 602:
***Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium, Scriptores Syri, 234.
***Les Actes de Mar Mari. Edités par Christelle Jullien et Florence Jullien, Louvain: Peeters, vii, 48 p. ISBN: 978-90-429-1356-1
***Les «Actes de Mar Mari», récit de fondation du christianisme dans l’empire iranien, ont été rédigés vers la fin de l’époque sassanide (VIIe siècle). Ils racontent en trente-quatre séquences l’apostolat du compagnon d’Addaï, l’apôtre d’Edesse, du nom de Mari, à travers la Mésopotamie du Sud, la Babylonie, la Susiane et jusqu’en Perse. Le texte s’achève par une célébration commémorative sur le tombeau de l’apôtre. Son auteur était probablement moine au couvent de Dorqonie, où étaient conservées les reliques du saint. Le principal manuscrit contenant les «Actes», base commune des rares éditions du texte, se trouvait dans un monastère du village d’Alqosh, au nord de la plaine de Mossoul. Cette édition critique, établie à partir des manuscrits disponibles, recense par ailleurs la documentation liturgique et littéraire concernant les «Actes» et le personnage de Mar Mari, dont le nom a été associé à une liturgie syro-orientale depuis fort longtemps.
**3. Une source inattendue sur le baptisme babylonien: Les Actes de Mar Mari = An unexpected source for Babylonian baptism : the Acts of Mar Mari; Christelle Jullien et Florence Jullien; Centre d’Études des Religions du Livre (UMR 8584), France; unité de recherche Monde Iranien, UMR 7528: CNRS, Sorbonne-Nouvelle, INaLCO, EPHE, France.
***Résumé / Abstract: Les Actes de Mari, rédigés à la fin du VIe-VIIe siècle, décrivent l’implantation du christianisme dans l’empire iranien. Un passage rapporte la rencontre de l’apôtre Mari avec un représentant du baptisme, Dusthi, au sud de Ctésiphon. Les données du texte concordent très étroitement avec les éléments de la notice de Théodore Bar Konaï consacrée à l’« hérésie des dosthéens qu’enseigna Ado mendiant . Dans sa présentation des origines chrétiennes, le rédacteur des Actes considère les groupes baptistes méséniens comme un possible substrat d’évangélisation; une véritable liturgie baptismale se devine dans les gestes posés par Mari pour guérir Dusthi. Source trop souvent négligée, les Actes livreraient un témoignage de premier ordre sur l’existence de groupes dosthéens en Babylonie à cette époque. Revue Studia iranica, ISSN: 0221-5004 , 2002, vol. 31, no1, pp. 47-60 14 page(s) (article) (2 p.1/4).
**4. Aux origines de l’église de Perse: les Actes de Mar Mari, Christelle Jullien et Florence Jullien, Brepols, Louvain: Peeters, 2003,vi,139 p., ISBN: 978-90-429-1358-5
***Series: Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium, 604
***Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium Subsidia, 114
****Summary: Rédigés en syriaque aux alentours du VIIe siècle en Babylonie, les «Actes de Mar Mari» rapportent l’histoire de l’évangélisation des contrées mésopotamiennes jusqu’au pays des Perses, domaine des souverains arsacides puis sassanides, vaste empire de l’Iran ancien. Cet apostolat est l’oeuvre de l’un des soixante-dix disciples du Christ du nom de Mari. Les «Actes» témoignent d’une relecture minutieuse des origines chrétiennes réalisée par l’Église syro-orientale, confrontée à cette époque au prosélytisme d’autres groupes religieux (baptistes, manichéens, marcionites). Des clefs d’interprétation permettent de découvrir les intentions profondes de l’auteur qui laisse entrevoir en Mari la figure antithétique de Mani. Par ailleurs, ce texte permettait de justifier le positionnement du siège épiscopal de Séleucie-Ctésiphon dans son indépendance et sa souveraineté primatiales. L’évangélisateur Mar Mari, personnage fondateur, allait devenir, jusqu’à nos jours, «la» référence historique et liturgique pour les chrétiens assyro-chaldéens.
**5. Les Actes de Mar Mari, Christelle Jullien and Florence Jullien. (Corpus Scriptorum Christianorum Orientalium, 603. Scriptores Syri, 235.) Pp. v+58. Louvain: Peeters, 2003.
*Artigos na Internet:
**Em francês:
***L’anaphore des apôtres Addaï et Mari