{{Règles plus développées — 5, 3.}} L’exercice de notre activité doit se faire comme sous le regard de Dieu et celui de notre pensée sous sa surveillance… L’on en vient alors, à mon sens, à ne plus observer les préceptes du Seigneur en vue de plaire aux hommes. En effet, si vous êtes pénétré de la présence d’un supérieur, vous ne vous souciez pas de celle d’un inférieur ; et s’il arrive que votre action rencontre la faveur du personnage important, tandis que l’inférieur paraît n’avoir pour elle que mépris et reproches, vous faites cas de l’estime du supérieur et vous ne tenez pas compte des blâmes de l’autre. S’il en est ainsi parmi les hommes, l’âme, vraiment réglée et saine, pénétrée de la présence divine, néglige-t-elle de plaire à Dieu dans ses actions pour se tourner vers l’opinion des hommes ? N’a-t-elle aucun souci des ordres de Dieu pour devenir esclave des habitudes humaines, pour s’en faire imposer par l’opinion commune, ou pour s’incliner devant les gens en place?