Ce qui arriva à Abraham lors du sacrifice des animaux divisés en deux ; ce qui arriva à Aaron au bout des huit jours de sa consécration ; ce qui arriva à David dans l’aire d’Ornan, ce qui arrivait dans le temple après les sacrifices des grands prêtres, nous indique assez quel objet et quel pouvoir avaient les sacrifices vraiment sacrés et opérés par les élus du Seigneur, qui exerçaient alors, selon les mesures convenables à ces époques, le ministère de l’Homme-Esprit. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Il était donc naturel que la même sagesse qui lui traçait des lois, lui communiquât aussi les forces nécessaires pour les observer, et c’est ce que nous indique le sacrifice des veaux, sans faire mention ici des forces spirituelles qu’il reçut par l’effet des prodiges opérés en sa présence sur la montagne, ni de celles qu’il pouvait attendre de l’ordination de ses prêtres, qui ne se fit qu’après la promulgation de la loi, et pour ainsi dire après l’émancipation du peuple, et seulement pour empiéter et consolider cette seconde époque. Car Moïse avait été ordonné directement et sans l’intervention du ministère de l’homme, puisqu’il devait être comme le Dieu de Pharaon et prendre Aaron pour son prophète (Exode .). SECONDE PARTIE. De l’Homme.