Les sermons d’Autpert sur la Vierge sont les premiers en date de la littérature latine chrétienne. Celle-ci, sans doute, avait commenté bien avant lui des textes évangéliques dans lesquels la personne de Marie tient une grande place. Mais les orateurs chrétiens n’avaient pas encore employé directement leur éloquence à magnifier la Mère de Dieu. Et nul d’entre ceux auxquels il était arrivé de parler d’elle ne l’avait fait avec la dévotion fervente et enthousiaste qui anime la prose d’Ambroise Autpert. L’homélie sur la Purification elle-même, bien qu’elle ait pour objet, dans la pensée de son auteur, une fête du Seigneur1, évoque à plusieurs reprises le mystère de la Vierge mère, moins pour l’analyser que pour le chanter. Les sermons sur l’Assomption et sur la Nativité de Marie2, sans plan bien défini, ne cherchent pas non plus à instruire : ce sont des morceaux de pur lyrisme, des cris d’admiration, des prières ardentes. On n’y entend pas un docteur : on y sent vibrer une âme. Nulle sentimentalité pourtant : une doctrine très ferme, mais faite de contact avec le réel divin dans la foi, et non de dissection conceptuelle.
Elle est évidemment centrée sur les deux dogmes fondamentaux ici : maternité divine, virginité perpétuelle. Autpert ne parle de ces mystères qu’avec une jubilation profonde :
« O heureuse Marie, et digne de toute louange, qui nous avez donné un tel, un si grand Rédempteur ! O Mère glorieuse ! Heureux les baisers imprimés sur vos lèvres quand vous l’allaitiez ! Il vagissait et se traînait sur le sol, il jouait avec vous, car il était vraiment votre fils ; et en même temps, engendré par le Père, il demeurait le maître du monde. Il est né de vous, celui qui vous a créée. Il est né de vous, celui qui fit jaillir l’eau du rocher pour abreuver le peuple altéré (Num., 20, 11). Il est né de vous, celui qui apparut à Moïse dans le buisson ardent (Ex., 3, 2), et lui remit la Loi au Sinaï (Ibid., 19 ss). Il est né de vous, celui qui fit reprendre vie à la verge d’Aaron et lui donna de porter des fruits (Num., 17, 23). Il est né de vous, celui qui marcha sur les eaux (Mt., 14, 25), se dressa, tel un lion, hors du sépulcre, et monta en vainqueur jusqu’aux cieux. Il est né de vous, celui dont les anges désirent contempler la face (Cf. I Petr., 1, 12). Il est né de vous, celui qui donne à ses fidèles la vie éternelle. O femme bienheureuse, joie des anges, désir des saints ! La louange qu’on vous adresse reste toujours inférieure à vos mérites (Nativ., col. 1303). »
Aux yeux d’Autpert, le Christ semble n’avoir voulu souffrir que pour témoigner de la vérité de sa chair et par là de la maternité bien réelle de sa mère (Assompt., § 5, col. 2131). « D’avoir conçu Dieu a rendu cette petite fille plus grande que le ciel et la ¦terre… et nulle créature ne conçoit bien sa grandeur3. » Sa maternité a fait d’elle la « forme de Dieu (Assompt., 1. c) ».
Quatre siècles avant saint Bernard, l’abbé de Saint-Vincent pressent la complexité des sentiments de Marie devant le mystère de son Fils : « Qui donc, Vierge bienheureuse, nous dira quelque chose des sentiments qui remplissaient votre âme, lorsque vous contempliez dans ce petit enfant né de vous le Dieu dont l’immensité déborde toutes choses ? Vous voyiez d’un côté la créature, de l’autre le Créateur, ici la faiblesse, là la force, tantôt celui qu’il fallait nourrir, tantôt celui qui nourrit tous les êtres, une bouche incapable de parler, et le docteur des anges. Qui donc, je le répète, serait assez habile pour nous découvrir les secrets de votre cœur, et nous dire comment votre pensée passait de l’un à l’autre, comment, tenant dans vos mains ce Dieu-homme, vous l’adoriez comme votre seigneur, et vous embrassiez en lui votre enfant nouveau-né ? Qui ne serait saisi de stupeur devant un si grand miracle ? Qui n’en perdrait la parole ? » (Purif., § 3, col. 1294)
Le mystère de la virginité intacte est affirmé avec non moins de netteté et de chaleur : « Voyons donc, mes frères, quelle est cette vierge si sainte, en laquelle l’Esprit-Saint a daigné venir, si belle, que Dieu a choisie pour épouse. Elle est le temple de Dieu, la fontaine scellée, la porte fermée de la maison du Seigneur… Elle est intacte dans sa conception, féconde dans son enfantement, vierge par sa chasteté. Elle a conçu, non d’un homme, mais du Saint-Esprit. Elle a enfanté, non dans la douleur, mais dans la joie. Elle a nourri la nourriture des anges et des hommes. Heureuse, certes, et digne de toute louange, elle qui, sans rien recevoir de l’homme, a donné aux hommes le pain du ciel, et au monde son Sauveur ! Oui, bienheureuse cette mère, qui sans souillure a conçu la pureté, et sans souffrance a engendré le remède !… Élue vierge intacte pour recevoir la fécondité, elle est devenue mère sans perdre son intégrité. Si nous voulons pénétrer le mystère de cette vierge qui a conçu la chair sans jouir des embrassements charnels, et a enfanté un homme sans le concours de l’homme, nous sommes assurés de défaillir dans cette recherche… Contentons-nous de croire que, vierge avant, pendant et après l’enfantement, elle a conçu son fils sans violation de sa chair, sans le concours d’un homme, mais par l’œuvre de l’Esprit, et qu’elle l’a mis au monde sans rompre la clôture de son sein. » (Nativ., col. 1302 A-D)
Marie n’est pas seulement la mère, elle est aussi l’épouse de son Dieu, « la mère de sa chair, l’épouse de son amour4 », celle que le Roi des rois associe à son règne dans un embrassement plein d’amour5.
Sa conception virginale a un caractère quasi spirituel : car c’est par sa foi aux dires de l’ange qu’elle a conçu son Rédempteur6. Et c’est, pourquoi elle est victorieuse de toutes les hérésies (Nativ., col. 1303 A).
Mu par le souci de s’en tenir strictement aux données de de la Révélation, Autpert n’attribue pas à la Vierge d’autre vertu que l’humilité, parce que c’est la seule dont parle l’Évangile (Lc, I, 38, 48) :
« Bienheureuse humilité, qui a renouvelé les cieux, purifié le monde, ouvert le paradis et fait sortir des limbes les âmes des saints ! »
Et voici Marie devenant l’humilité personnifiée : « Oui, bienheureuse humilité, qui avez enfanté Dieu aux hommes, mis au monde la vie pour la donner aux mortels ! O bienheureuse et vraie humilité, porte du ciel, échelle du paradis ! Oui, Marie est devenue toute humilité, elle par qui le Seigneur a daigné naître. Elle est devenue la porte du ciel, l’échelle céleste par laquelle Dieu est descendu sur la terre7. »
Et la litanie s’égrène, joyeuse et sonore comme un carillon dans un ciel d’Assomption :
« Marie est la palme des vierges, la gloire des veuves, l’allégresse des gens mariés, la victoire des chrétiens, le repos des âmes. Elle est la porte du ciel, l’exaltation des Apôtres, la louange des martyrs, la jubilation des confesseurs, la continence des vierges, la règle des moines, la norme des princes, la justice des rois. Elle est la santé des moeurs, la mort des péchés, la vie des vertus, la force des combattants, la palme des victorieux. Elle est élevée au-dessus des astres, plus sainte que toutes les femmes, elle dont la vie glorieuse illustre toutes les Églises. Elle guérit les malades, relève ceux qui sont tombés, et rend l’espoir aux désespérés. Voilà Marie : elle habite les âmes pacifiées, portant du fruit chez les pénitents, joyeuse chez les progressants, glorieuse chez ceux qui persévèrent, victorieuse chez ceux qui passent à une autre vie8. »
Cette Vierge si sainte est la figure de l’Église, en même temps que le plus noble de ses membres9. Comme elle, l’Église est vierge et mère : l’une engendre la tête, l’autre les membres10. Autpert va plus loin : dans le sein de Marie, l’Église s’est unie à son chef11. Mère du Christ, la Vierge est aussi la mère des élus :
« A parler vrai, c’est avec un sentiment tout maternel qu’elle (prie) pour eux. Elle regarde comme ses fils ceux que la grâce unit au Christ. N’est-elle pas la mère des élus, elle qui a engendré leur frère ? Je m’explique : Si le Christ est le frère des croyants, pourquoi celle qui l’a engendré ne serait-elle pas leur mère ? » (Purif., § 7, col. 1297 BC)
Marie est aussi la mère des nations, mater gentium12.
C’est d’abord par sa maternité divine qu’elle les a enfantées à Dieu :
« Elle a réparé les dommages causés par notre première mère, elle a apporté le salut à l’homme déchu. La mère de notre race a attiré le châtiment sur le monde ; la mère de notre Seigneur a enfanté son salut. Eve est l’auteur du péché, Marie du mérite ; Eve nous a donné la mort, Marie la vie. Celle-là nous a blessés, celle-ci nous a guéris, elle qui, d’une manière admirable et pleine de mystère, a mis au monde le Sauveur de toutes choses, qui est aussi le sien. » (Assompt., § 4, col. 2130-2,13.1)
Par elle Dieu a rempli le monde de sa lumière, par elle il a recouvré le genre humain, par elle l’accès du royaume des cieux nous a été ouvert (Nativ., col. 1306 C). Et Autpert ne recule pas devant cette formule hardie, qui a effarouché Froben, l’éditeur d’Alcuin13 : « Le monde entier est en fête, car il a été racheté par elle. » (Nativ., col. 1300 D) Traduisons : « car il tient d’elle la rançon de son salut », et les théologiens les plus chatouilleux’ n’hésiteront plus à donner l’absolution à notre auteur.
Le rôle de Notre-Dame dans la rédemption des hommes • ne se limite pas à sa maternité divine : il se prolonge dans son intercession toute puissante. Elle ne cesse pas d’offrir pour ainsi dire le Christ aux hommes, comme elle le mit autrefois dans les bras de Siméon, en leur obtenant par ses prières l’union au Rédempteur (Purif., § 7, col. 1297 B). Mais c’est encore de sa maternité divine que lui vient la force de son impétration :
« J’ose le dire, mes frères : les mérites de celle qui fut choisie pour devenir la mère du Rédempteur ont plus de poids que ceux de n’importe quel saint pour apaiser la colère du Juge14. »
L’attitude d’Autpert touchant la mort et l’assomption de la sainte Vierge est très représentative de sa mentalité théologique :
« La tradition, écrit-il, veut que la Vierge Marie ait été enlevée au ciel aujourd’hui. Mais de quelle façon elle est entrée dans ce royaume d’en-haut, on n’en trouve le récit dans aucun document catholique. Quant aux apocryphes, l’Église de Dieu non seulement les rejette, mais les ignore15. Il n’est donc pas permis de tirer parti des écrits anonymes qui prétendent narrer l’assomption de la Vierge. Certains se sont émus de constater que si d’une part son corps ne se trouve pas sur la terre, d’autre part son assomption corporelle, telle que la rapportent les apocryphes, ne se lit pas dans les récits catholiques. Mais n’est-il pas avéré qu’on ne saurait découvrir nulle part sur la terre le corps de Moïse, de celui à qui Dieu a parlé face à face ? N’est-ce pas dès lors pure folie que de chercher à savoir où peuvent se trouver les restes de celle qui a donné à la terre le Dieu incarné ? Il n’y a vraiment pas à se mettre en peine de son corps, puisque personne ne doute que, élevée au-dessus des anges, elle ne règne avec le Christ. Contentons-nous de cette certitude : tenons-la pour reine des cieux, elle qui a enfanté le Roi des anges.
« Parmi les écrivains latins, d’ailleurs, personne n’a parlé de sa mort en termes clairs. A propos de la prophétie de Siméon : Un glaive transpercera ton âme (Lc, 2, 35), Ambroise, de bienheureuse mémoire, dit ceci : « Ni l’histoire ni les saintes lettres ne rapportent que Marie ait subi la mort par l’épée. » (In Lucam, II, 61 – P. L., 15, 1574) De son côté, Isidore écrit : « On ne sait s’il voulait parler du glaive de l’esprit ou du glaive de la persécution16. » Mais pourquoi citer ces observations tardives ? Il suffit de constater que Jean l’Évangéliste, celui-là même à qui le Seigneur en croix confia la garde de sa mère, n’a pas jugé utile d’en livrer le souvenir à la postérité. Personne pourtant n’aurait été plus qualifié que lui pour s’acquitter de cette tâche avec fidélité, si Dieu avait voulu que ce mystère fût dévoilé. Que l’homme se garde donc bien de suppléer par une fiction mensongère à un silence imposé par Dieu ! La seule opinion sûre concernant l’assomption de la Vierge est celle-ci : « Nous croyons qu’elle a été élevée au-dessus des anges ; est-ce dans son corps ou hors de son corps (Cf. II Cor., 12, 2-3), nous l’ignorons. » (Assompt., § 2-3, col. 2130).
On serait mal venu de s’étonner de cette prudente réserve. La croyance à l’assomption corporelle de la Mère de Dieu n’a pris consistance que tardivement dans l’Eglise latine. A la fin du vme siècle, elle était encore loin d’être universelle.
Mais s’il ne croit pas devoir sortir des limites d’une ignorance qu’il juge être celle de l’Église elle-même, l’abbé de Saint-Vincent n’en est pas moins persuadé que Marie jouit auprès de son Fils d’une gloire incomparable :
« (Bien que l’Apocalypse (14, 3-4) semble attribuer aux vierges une prééminence sur les autres saints) nous n’osons pas affirmer qu’aucun d’entre eux précède dans la béatitude l’apôtre Pierre, si ce n’est cette bienheureuse et très sainte Vierge qui a mérité de devenir à la fois l’épouse et la mère de son Dieu. » (In Apoc, 555 D)
« (O Vierge bénie) vous passez pleine de joie parmi les lis des confesseurs et les roses des martyrs : vous aussi, vous régnez dans ce bienheureux empire des saints; car vous suivez l’Agneau partout où il va. Vous vous promenez donc parmi les douceurs du paradis. Votre fils, qui est aussi votre Seigneur et le nôtre, vous a mis en main la palme et sur la tête une couronne qui ne se flétrit pas. Unie aux choeurs des anges, vous vous tenez dans la chambre du Roi votre fils, notre Seigneur Jésus-Christ, parée de perles, de pierreries et de bracelets précieux. Un trône y a été dressé pour vous. Le Roi des rois, qui vous aime par-dessus tout, car vous êtes à la fois sa vraie mère et son épouse pleine de beauté, vous associe à sa royauté dans un ardent embrassement17. » La servante du Seigneur est devenue la Dame des anges et, par contraste, la terreur des enfers18.
I On pourrait se demander à quelles influences a obéi Ambroise Autpert en parlant de la Vierge-Mère comme personne ne l’avait fait avant lui en Occident. La présence de nombreux clercs et moines grecs dans le sud de la péninsule à la suite des persécutions iconoclastes n’y fut sans doute pas étrangère19. On sait que les fêtes de la Vierge alors existantes avaient reçu à Rome, à la fin du siècle précédent, une solennité accrue, sur l’initiative d’un pape d’origine syrienne, Sergius Ier (687-701)20.
Il faut remarquer toutefois que les œuvres d’Autpert ne révèlent aucune dépendance directe par rapport à la littérature chrétienne de Byzance. Les apocryphes, si souvent exploités par les Grecs, n’y tiennent aucune place. Elles s’inscrivent simplement dans le grand courant de dévotion qui portait alors la chrétienté romaine vers la Mère de Dieu. L’abbé de Saint-Vincent n’est pas à proprement parler un précurseur, car il n’innove que dans la forme. Sa théologie, ici encore, est l’écho fidèle de la pensée et du culte de l’Église.
« Si subtiliter a fldelibus quae sit huius diei festivitas perpendatur, eo devotionis affectu eam celebrandam suscipient, quo dominicae nativitatis, circumcisionis atque apparitionis solemnia sunt obsecuti. Illius enim est ista solemnitas cuius et illa, sed nec minor ista quam illa » (Purif., init.). ↩
Ce dernier est plein de réminiscences liturgiques, si ce n’est plutôt la liturgie qui lui aurait emprunté bon nombre de textes. ↩
Prière Summa et incomprehensibilis, p. 142, 1. 445-451 ↩
In Apoc, 436 H. Cf. 555 D ; Assompt., § 1 et 4, col. 2130. ↩
Assompt., § 11, col. 2134. Cf. Nativ., col. 1307 C. ↩
« Concepit per verbum », dit la recension tronquée de Nativ. Cf. infra, p. 92, i. 75. Réminiscence de l’hymne de Sédulius, A solis orius cardine, dont la liturgie lit ainsi le 4e vers de la str. 4 : « Verbo concepit filium ». ↩
Dans In Apoc, 436 G, Autpert fait dire à la Vierge : « C’est l’humilité qui a invité le Fils de Dieu à élire domicile dans ma chair, et a donné à l’Esprit-Saint un tel attrait pour la pureté de mon cœur, qu’il a voulu, de concert avec le Père et le Verbe, former dans mes entrailles la chair du Verbe. » ↩
Nativ., col. 1306, corrigé d’après la recension brève (Infra, P. 94). ↩
« (Ecclesia) cuius excellentissimum membrum ipsa beata Virgo esse cognoscitur » (In Apoc, 531 E). ↩
« Sive tune matrem et virginem Mariam, sive tune matrem et virginem Ecclesiam, Christum peperisse vel parère dicamus, a veritatis ratione non discrepamus. Illa caput peperit, haec membra capitis gignit » (In Apoc, 532 G). Cf. 530 H. Dans Puvif., § 4, col. 1294 CD, Autpert force quelque peu l’allégorie : il voit dans la Vierge portant son Fils au Temple le type de l’Église issue du judaïsme, révélant l’économie rédemptrice à l’Église des Gentils. Plus loin (§ 13, col. 1301 C), il dira que la prophétie de Siméon, au delà de Marie, s’applique à l’Église, dont le cœur est percé par le glaive de la prédication. ↩
In Apoc, 531 A. Cf. supra, p. 34. ↩
Assompt., § 5, col. 2131 ; Nativ., col. 1303 C. ↩
Alcuini Opéra, Ratisbonne, 1777, II, p. 54a. ↩
Nativ., col. 1306 D. Cf. Assompt., § 12, col. 2134 ; Prière Summa et incomprehensibitts, p. 142, I. 451. ↩
« Apocrypha nescit Ecclesia », S. Jérôme, Apologia adversus libros Rufini, II, 27 (P. L., 23, 451 C). « …apocryphe, dans le décret gélasien, n’est pas nécessairement l’équivalent de livre à l’index. Il signifie… : livre non reconnu par l’Église romaine, ne faisant pas autorité dans cette Église » (Jugie, La mort et l’Assomption de la sainte Vierge, Cité du Vatican, 1944, p. 110). ↩
De ortu et obitu Patrum, 67 (P. L., 83, 148-149). ↩
Nativ., 1307 BC. Cf. Assompt., § 11, col. 2134. ↩
Nativ., col. 1303 C. Cf. Assompt., § 5, col. 2131 ; Prière Summa et incomprehensibilis, p. 142, 1. 452-455. ↩
Sur cette immigration, cf. Scaduto, II monachisnto basiliano nella Sicilia méridionale, Rome, 1947, p. xvii-xviii. ↩
« Constituit autem ut diebus Adnuntiationis Domini, Dormitionis et Nativitatis sanctae Dei genitricis semperque virginis Mariae ac sancti Symeonis, quod Ypapanti Greci appellant, letania exeat a sancto Hadriano et ad s. Mariam populus occurrat » (Liber Pontificalis, édit. Duchesne, I, p. 376. Cf. note 43). ↩