49. Garde-toi de souiller ton esprit en accueillant les pensées de convoitise et de colère. Sinon, de l’oraison pure, tu tomberas dans la paresse spirituelle. 108 Centuries sur la Charité PREMIERE CENTURIE
67. Toutes les autres passions affectent dans l’âme, soit la partie irascible, soit la concupiscible, soit même (l’oubli et l’ignorance par exemple), la raisonnable. Mais la paresse spirituelle, qui s’attaque à toutes le puissances de l’âme, émeut à la fois presque toutes les passions ; et c’est pourquoi, entre toutes, elle est redoutable. Précieuse donc la parole du Maître, qui lui oppose le remède : Par votre patience, gagnez vos âmes. 144 Centuries sur la Charité PREMIERE CENTURIE
56. L’égoïsme, je l’ai dit bien souvent, est à la source de toutes les pensées passionnées. De Iui naissent, en effet, les trois vices capitaux de la convoitise : gourmandise, avarice, vaine gloire. Puis de la gourmandise naît la luxure, de l’avarice la cupidité, de la vaine gloire l’orgueil. Et tous les autres, sans exception, se rattachent à l’un des trois précédents : colère, tristesse, rancune, paresse, envie, médisance, etc… Passions qui toutes ensemble enchaînent l’esprit aux objets matériels, le retiennent sur la terre, pesant sur lui comme une masse de pierre. Sur lui, plus léger par nature et plus vif que le feu ! 532 Centuries sur la Charité TROISIÈME CENTURIE
69. Certains frères se croient exclus des grâces du saint Esprit. C’est qu’ils ignorent, à cause de leur négligence à pratiquer les commandements, que quiconque garde très pure la foi au Christ, possède en soi, en bloc, tous les dons divins. Notre paresse nous tenant éloignés de l’amour effectif pour Lui, qui nous manifeste les trésors divins cachés en nous, il est normal que nous nous croyions exclus des dons divins. 762 Centuries sur la Charité QUATRIEME CENTURIE
71. Voilà le trésor caché dans le champ de ton coeur, et que tu n’as pas trouvé à cause de ta paresse. Si tu l’avais trouvé, tu aurais certes tout vendu pour acheter ce champ. Mais tu as laissé le champ, tu cherches aux alentours du champ, où l’on ne trouve rien, que des ronces et des épines. 766 Centuries sur la Charité QUATRIEME CENTURIE