{{Lettre à Valérien sur le mépris du monde}} — S’il y a tant d’attrait dans cet amour de la créature qui nous détourne de Dieu, si nos sens y trouvent un tel plaisir, l’amour divin donne le bonheur suprême : non seulement nous pouvons aimer, mais nous devons aimer avec toute l’effusion dont nous sommes capables un bien ravissant, noble, unique, éternel, c’est-à-dire notre Dieu, que nous pouvons aimer avec autant d’ardeur que d’innocence, après avoir remplacé par de pieux désirs les passions antérieures. La magnificence avait-elle pour vous des charmes ? Rien n’est plus magnifique que Dieu. La gloire avait-t-elle pour vous des attraits ? Il n’est rien de plus glorieux que lui. Aviez-vous du penchant pour l’éclat et la splendeur ? Rien n’est plus éclatant que lui. La beauté séduisait-elle vos regards ? Rien n’est plus beau que lui. Etiez-vous épris de la vérité ? Rien n’est plus vrai que lui. Admiriez-vous la libéralité ? Rien n’est plus libéral que lui… Recherchez-vous la bienveillance dans l’adversité, la douceur dans la prospérité ? C’est de lui seul que vient toute joie dans la bonne fortune, toute consolation dans les revers. Il est donc pleinement raisonnable que vous aimiez par-dessus tout celui en cjui vous trouvez tout.
L’amour de Dieu par-dessus tout.
- “O olho que Deus me vê é o olho que O vejo” [MEHT:126-127]
- « N’éteignez pas l’esprit »
- «Apathie» et connaissance
- A base do platonismo
- A Caridade Profanada [JBCP]
- A confusão do psíquico e do espiritual [JBCP]
- A Consciência de Existir [PNHI]
- A Criação em Deus [LSCD]
- A cura do filho lunático (Mt 17,14-21)
- A esperança cristã da imortalidade na eternidade [VPRJ]