{{Traité des vertus et des vices. — Sect. 3, c. 2.}} Tout ce qui se fait par amour est facile et commode, même s’il y faut beaucoup de travail, parce que les dispositions de celui qui le fait cachent le travail et aplanissent ce qui est raboteux pour rendre l’action aisée. L’ardeur triomphe toujours des difficultés du travail, elle domine toujours la peine que comporte l’action, effaçant le sentiment du labeur par le plaisir qui, l’accompagne, en sorte que ce labeur soit plutôt un plaisir et que ce qui passait pour an ennui soit un charme.