Lettres — 9 ( à l’évêque Titus ), 1. Celui qui pourrait voir la beauté cachée à l’intérieur de ces symboles trouverait que tout y est mystérieux, divin et rempli d’une grande lumière théologique. N’allons pas croire en effet que ces apparences allégoriques se suffisent à elles-mêmes ; elles sont destinées à déguiser la science mystérieuse que la foule ne peut avoir, les choses sacrées ne s’offrant pas aisément aux intelligences profanes, mais ne se dévoilant qu’aux véritables amis de la sainteté, parce qu’ils savent dégager ces pieux symboles de toute imagerie puérile, et que, par la simplicité de leur intelligence et la puissance de leur faculté contemplative, ils sont aptes à pénétrer jusqu’à la vérité simple, merveilleuse et transcendante des symboles.