De même que l’âme de l’homme vit en tous ses membres et en chacun d’eux, sans être divisée ni localisée, de même le corps glorieux de Notre-Seigneur est vivant dans tout le Sacrement, par toute la terre, sans division ni enchaînement au lieu, de façon à pouvoir être donné également à tous ses membres, c’est-à-dire à tous ceux qui le désirent dans la foi chrétienne. Et chacun le reçoit tout entier, selon son mode particulier, conformément à ses besoins et à ses désirs. C’est ce qu’on appelle la communion, c’est-à-dire la participation commune; car nous recevons tous en commun le corps de Notre-Seigneur dans le Sacrement, chacun recevant en particulier tout ce que les autres reçoivent ensemble. Et bien que les prêtres prennent à la messe le saint Sacrement sous les deux espèces, ils ne reçoivent pourtant pas plus que les laïques; la consécration est double, celle du calice et celle de l’hostie, mais le Christ n’en est pas moins en entier et sans partage sous chacune des deux espèces. Ruysbroeck: LE MIROIR DU SALUT ÉTERNEL. CHAPITRE VII
Ruysbroeck: Le Sacrement
- “O olho que Deus me vê é o olho que O vejo” [MEHT:126-127]
- « N’éteignez pas l’esprit »
- «Apathie» et connaissance
- A base do platonismo
- A Caridade Profanada [JBCP]
- A confusão do psíquico e do espiritual [JBCP]
- A Consciência de Existir [PNHI]
- A Criação em Deus [LSCD]
- A cura do filho lunático (Mt 17,14-21)
- A esperança cristã da imortalidade na eternidade [VPRJ]